Suite au récent conflit entre Israël et le Hamas, plusieurs pays arabes ont exprimé leur position sur cette crise. L’Algérie, selon ses déclarations officielles, a montré son soutien au Hamas. Parallèlement, certains médias algériens ont critiqué le Maroc pour son silence initial sur la situation, suggérant que le royaume était en impasse.
Cependant, le Maroc a rapidement clarifié sa position en appelant à une réunion diplomatique arabe en Égypte. Lors de cette réunion, le Maroc a exprimé sa préoccupation pour la vie des civils, dénoncé les violences à l’encontre des civils, appelé à un cessez-le-feu, à une assistance humanitaire et à la reprise des négociations de paix.
Bien que l’Algérie ait assisté à cette réunion, sa position est restée ambiguë aux yeux de nombreux observateurs. De plus, l’Algérie, tout en critiquant ouvertement le Maroc pour sa décision de normaliser ses relations avec Israël, a interdit à sa propre population de manifester en soutien aux Palestiniens.
Il est à noter que des manifestations en solidarité avec la Palestine ont été organisées et autorisées dans plusieurs villes marocaines, reflétant la solidarité du peuple marocain avec la cause palestinienne.
Enfin, des rapports suggèrent que le volume des échanges commerciaux entre Israël et l’Algérie est significatif. Ces informations, si elles s’avèrent exactes, soulèvent des questions sur la cohérence de la position algérienne, en particulier compte tenu de ses critiques antérieures à l’égard de la normalisation maroco-israélienne.